Dans l'infini, grain de poussière
Jeux de hasard de l'univers
Terre de glace et terre de feu
Dans l'encre noire la mer est bleue
Depuis les montagnes de l’Oural
Jusqu’aux forêts équatoriales
Echos d'enfants qui jouent d'un rien
D'un bout de bois qu'attrape un chien
Lorsque des corbeaux de fer
Remontés de l'enfer
Ont allumé une couronne
Sur sa poitrine de petit homme
Petit homme qui
Marchait debout
Petit homme qui
Tenait debout
Tu ne sentiras plus
La chaleur de ta mère
Tu n'envieras plus
La vigueur de ton père
Petit homme qui
Marchait debout
Petit homme qui
Tenait debout
Des oiseaux de haine
Pour un carré de terre
Ont soufflé ta dernière
Bougie d'anniversaire
Peu importe les saisons
Et même le temps des moissons
Partout, le nez dans la poussière
Ou les pieds dans l’eau des rizières
Sous des carrés de ruines
Près des parterres de fleurs
S’étendent des champs de mines
Pour qu’en riant tu meurs
Petit homme qui
Marchait debout
Petit homme qui
Tenait debout
Tu ne sentiras plus
La chaleur de ta mère
Tu n'envieras plus
La vigueur de ton père
Petit homme qui
Marchait debout
Petit homme qui
Tenait debout
Des oiseaux de haine
Pour un carré de terre
Ont soufflé ta dernière
Bougie d'anniversaire
Petit homme qui
Marchait debout
Petit homme qui
Tenait debout
Petit homme qui
Marchait debout
Petit homme qui…
… Tombé debout
Par Kris
Jeux de hasard de l'univers
Terre de glace et terre de feu
Dans l'encre noire la mer est bleue
Depuis les montagnes de l’Oural
Jusqu’aux forêts équatoriales
Echos d'enfants qui jouent d'un rien
D'un bout de bois qu'attrape un chien
Lorsque des corbeaux de fer
Remontés de l'enfer
Ont allumé une couronne
Sur sa poitrine de petit homme
Petit homme qui
Marchait debout
Petit homme qui
Tenait debout
Tu ne sentiras plus
La chaleur de ta mère
Tu n'envieras plus
La vigueur de ton père
Petit homme qui
Marchait debout
Petit homme qui
Tenait debout
Des oiseaux de haine
Pour un carré de terre
Ont soufflé ta dernière
Bougie d'anniversaire
Peu importe les saisons
Et même le temps des moissons
Partout, le nez dans la poussière
Ou les pieds dans l’eau des rizières
Sous des carrés de ruines
Près des parterres de fleurs
S’étendent des champs de mines
Pour qu’en riant tu meurs
Petit homme qui
Marchait debout
Petit homme qui
Tenait debout
Tu ne sentiras plus
La chaleur de ta mère
Tu n'envieras plus
La vigueur de ton père
Petit homme qui
Marchait debout
Petit homme qui
Tenait debout
Des oiseaux de haine
Pour un carré de terre
Ont soufflé ta dernière
Bougie d'anniversaire
Petit homme qui
Marchait debout
Petit homme qui
Tenait debout
Petit homme qui
Marchait debout
Petit homme qui…
… Tombé debout
Par Kris
8 commentaires:
C'est un magnifique poème sur le triste sort des enfants-soldats.
Émotion et tristesse pour tant d'enfants condamnés à "jouer" les grands en serrant les dents...
émotion dans la force des mots pour combattre ce fléau où les enfants n'on même pas le temps de vivre monde désolant où les hommes doivent regarder réfléchir et agir!!! j'espère que beaucoup te liront !!! amitiés phil
Un très beau poème émouvant, dans la noirceur de la guerre, un triste sort pour ses enfants en souffrance.
D'abord merci pour ta visite sur mes rêveries
J'aime la poésie, la lecture et ton blog ne peut que me plaire
Magnifique poème sur l'enfance gâchée des enfants soldats
Amitiés
@ très bientôt
Bonsoir Plume,
je voulais une fois de plus te remercier pour avoir publier ce texte sur ton blog.
***************************
A vous toutes et tous qui ont laissé une trace de leur lecture, je vous remercie très sincèrement. Vos coms me vont droit au coeur.
Merci Amitiés
Kris
Poème très bien d-écrit. Une triste réalité. Une cruauté sans nom.
«Quand les hommes vivront d'amour
Il n'y aura plus de misère
et commenceront les beaux jours
Mais nous, nous serons morts mon frère»
Raymond Lévesque.
Tu ne viens plus ici ?
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