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Bienvenue chez Plume (Corinne Giacometti), auteur de romans à suspens, poète à ses heures et photographe amateur.
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samedi 13 décembre 2008

Contact avec la Vie






Marielle Adam croque la vie à pleine dent. À travers ses expériences, elle aborde l’importance de la solidarité entre les hommes aujourd’hui, unique recours pour créer un monde en paix et rompre avec une société pervertie par l’argent et les guerres.

La fraîcheur de ses poèmes est une belle occasion de réfléchir à la vie, à la société actuelle et de revenir sur son propre comportement.



Marielle Adam écrit des poèmes depuis l’âge de six ans. Plus qu’une passion, c’est une vocation, voire même une destinée puisque sa mère vient de lui annoncer qu’à sa naissance une inconnue lui avait prédit que sa fille serait écrivain...

Aujourd’hui, à 26 ans, elle publie son premier recueil, après avoir testé sur Internet la qualité de ses poèmes, notamment via son blog: http://poesie.facile.over-blog.com/.


"Aux gens qu'on croise sur notre route

Copains d'un jour,

Amis de toujours

Rien que pour cet amour,

La vie vaut le détour..."


Le recueil est



samedi 6 décembre 2008

Roman : Les prodigieuses aventures des soeurs Hunt


La vie dorée d’Olivia Hunt s’arrête d’un seul coup. Productrice hollywoodienne habituée à tous les avantages des V. I. P., elle vient de se faire renvoyer sans ménagement après l’échec de son dernier film, et son petit ami, Michael, l’a quittée. Elle s’attelle à rédiger une lettre de suicide bien sentie, quand elle découvre ce que sont les vrais problèmes : Maddie, sa sœur bien-aimée, est malade. Lorsque son état s’aggrave, Olivia est confrontée aux choix les plus difficiles que la vie peut offrir. Imprégné de tout l’amour que deux sœurs peuvent ressentir l’une pour l’autre, Les Prodigieuses Aventures des sœurs Hunt est à la fois déchirant et désopilant, sombre et réjouissant, plein de sagesse, de joie et de grâce.

Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Anouk Neuhoff


Ancienne productrice et scénariste indépendante, Elisabeth Robinson compte à son actif des films comme Braveheart et Last Orders. Elle a participé à une trentaine de projets, dont L’Amant et Six Degrés de séparation. Les Prodigieuses Aventures des sœurs Hunt, son premier roman, figurait dans la liste des best-sellers du New York Times, avec plus de 350 000 exemplaires vendus aux États-Unis. Il a été publié dans dix pays. Elisabeth Robinson vit à New York et travaille à son prochain roman.


Un roman plein de fraîcheur, à la fois très tendre, très beau, très compliqué. Comme l'amour. A-t-on assez dit aux gens qu'on aime que... on les aime?

Le Roman est .




samedi 29 novembre 2008

Peintre et Poète : Solange




Il est une maison

Il est une maison dans le sud de la France
Vieille maison de pierres par le temps défraîchie
J’imagine une porte s’ouvrir sur cet antre
Et je reste là, curieuse et ébahie

Elle se remplit d’esprits par le temps oubliés
De morts de ces époques à jamais disparues
De tous ces souvenirs je veux être habitée
Mais elle voile son visage de ses mains chenues

Et je m’en reviens dans mes terres lointaines
Avec dans mes bagages un peu de ce là-bas
Et le doux souvenir d’une maison ancienne
Quand le pays étranger ne vibre plus sous mes pas


Solange

samedi 22 novembre 2008

Recueil de poésie : revelise ou le miroir de l'âme






De la douce poésie, au gré de mes intuitions, en puisant dans mon être intérieur, là où l'âme se dévoile.



Site web de l'auteur : http://revelise.over-blog.fr


"J'ai toujours aimé l'art, la poésie, la peinture, la sculpture, le dessin, la mosaique. J'écris beaucoup de poèmes, je fais un blog sur l'art, j'aime beaucoup discuté avec les autres, beaucoup de sensibilité en moi.
"


A découvrir sur TheBookEdition

samedi 8 novembre 2008

Poésie : Petit homme qui marchait debout


Dans l'infini, grain de poussière
Jeux de hasard de l'univers
Terre de glace et terre de feu
Dans l'encre noire la mer est bleue


Depuis les montagnes de l’Oural
Jusqu’aux forêts équatoriales
Echos d'enfants qui jouent d'un rien
D'un bout de bois qu'attrape un chien


Lorsque des corbeaux de fer
Remontés de l'enfer
Ont allumé une couronne
Sur sa poitrine de petit homme


Petit homme qui
Marchait debout
Petit homme qui
Tenait debout
Tu ne sentiras plus
La chaleur de ta mère
Tu n'envieras plus
La vigueur de ton père


Petit homme qui
Marchait debout
Petit homme qui
Tenait debout
Des oiseaux de haine
Pour un carré de terre
Ont soufflé ta dernière
Bougie d'anniversaire


Peu importe les saisons
Et même le temps des moissons
Partout, le nez dans la poussière
Ou les pieds dans l’eau des rizières


Sous des carrés de ruines
Près des parterres de fleurs
S’étendent des champs de mines
Pour qu’en riant tu meurs


Petit homme qui
Marchait debout
Petit homme qui
Tenait debout
Tu ne sentiras plus
La chaleur de ta mère
Tu n'envieras plus
La vigueur de ton père


Petit homme qui
Marchait debout
Petit homme qui
Tenait debout
Des oiseaux de haine
Pour un carré de terre
Ont soufflé ta dernière
Bougie d'anniversaire


Petit homme qui
Marchait debout
Petit homme qui
Tenait debout
Petit homme qui
Marchait debout


Petit homme qui…
… Tombé debout

Par Kris


samedi 1 novembre 2008

Roman : Quatre génération pour un pardon



Ce livre, écrit par Irène Pauletich, (blog, site d'auteur) met en lumière les problèmes entre les générations…Les secrets de familles…Les non-dits…Le néant affectif ou le mot amour est inconnu du vocabulaire…Ainsi que la négation totale de l'individu dans les années 70… Quelles sont les conséquences qui ont perturbé la santé mentale d'Adèle et ont été désastreuses pour sa vie de femme ?

Elle est diagnostiquée très jeune et un peu trop rapidement, schizophrène. Elle va tenter pendant de longues années de comprendre l’origine de son mal-être. Après avoir inlassablement voulut détruire cette vie qui l’a fait tellement souffrir et l’a marquée au fer rouge. Elle rejette tout naturellement la faute sur Mère et coupe les ponts avec sa famille pour vivre une existence triste, sans amour où elle est maintenant rejetée à son tour par son propre enfant

L'auteur revisite quatre générations afin de comprendre et mettre fin à ce cercle infernal qui empoisonne la vie de son héroïne. Adèle doit absolument mettre à jour et faire exploser cette malédiction pour se libérer et permettre à ses enfants de vivre ? Aura-t-elle la force de le faire ? Lui laissera-t-on le loisir de découvrir la vérité ?

Une saga passionnante qui vous prendra au cœur d’un bout à l’autre du récit

Des Avis éclairés de lecteurs enthousiastes :

De Maximilien Missud qui a conçu la couverture et dont l'excellent livre Mémoires Vives (chez TBE) m'a donné envie d'écrire sur ce sujet et à aller jusqu'au bout.
"Toutes mes félicitations ma chère Irène pour la sortie de ton nouveau livre "Quatre Générations pour un Pardon", que j'ai eu le privilège de lire peu avant sa sortie. Un texte indéniablement touchant et accessible que je recommande chaudement à tous. Adèle ne m'a pas quitté depuis, elle vit à présent quelque part dans mon cœur. Irène, merci d'être allé au bout de ta démarche. Un lecteur comblé qui attends déjà la suite avec impatience !"

De Delphine Dassonville qui a ssuré la correction du manuscrit
"Ecrivain public installée dans le Nord, j'ai corrigé le livre d'Irène avec beaucoup d'émotions.
J'ai voyagé au travers de ces quatre générations avec un sentiment de déjà vu, de vécu même... Tout respire l'authenticité, l'histoire d'une vie, d'une famille comme il y en a malheureusement tant. Son récit est un hymne à l'espoir : l'atavisme, l'éternel recommencement rencontrent un jour une fin, et heureusement ! Adèle l'a rencontrée et s'est enfin épanouie, libérée des fardeaux ancestraux. Une belle leçon d'amour et d'espoir !"

Celui de Zoé
"Voilà, j'ai fait la connaissance d'Adèle, cette histoire m'a beaucoup marquée, je me dis que c'est bien qu'elle aie pu comprendre l'origine de sa souffrance et je me dis que ce serait bien que Fils lise ce livre, voilà, merci pour ce beau moment de lecture et de vie"

Celui de Christian
"Bonjour Irène,
j'ai lu ce livre que je t'ai acheté lors de notre rencontre, j'ai été scotché du début jusqu'à la fin, encore bravo !"

Celui d'Elisabeth
"Et un troisième commentaire, le mien.
J'ai lu le livre d'Irène en deux fois, sur deux matinées. Il m'a été difficile de le lâcher. Je voulais tout lire d'une seule traite. Ce livre est comme une thérapie pour l'héroine, Adèle. Je le vois comme cela. Je pense que maintenant Adèle a complètement brisé les chaines du malheur qui avait été tissées pendant 35 ans, ce qui est bien long. Que de temps perdu mais elle était victime, pas coupable. Elle a su mener à bien l'analyse de ses problèmes, c'est ce qui lui a permis de vivre enfin...
Bonne soirée."

Celui verbal de Josine
"Un livre bouleversant que j'ai lu en un aprés midi, ce qui est rare car je mets d'habitude beaucoup de temps"

Celui de Plume
"Coucou, moi aussi j'ai fini. Deux soirs ... On ne peut le lâcher parce que si on le lâche on perd le fil ... moi ce que j'aime c'est non pas la douloureuse histoire d'Adèle parce qu'elle me donne des frissons dans le dos, mais la façon dont l'auteur s'adresse à son lecteur en permanence, l'invitant à partager les doutes et les questionnements inquiets de l'héroïne, l'obligeant à se poser aussi des questions sur sa manière de faire (je suis maman) et ce qu'elle a pu vivre à un moment donné (je suis fille) ou ce qu'elle n'a pas oublié (j'étais petite fille). Le texte m'a interpelé tout le long et j'aime ça. Style concret, sans fioriture, agréable qui a touché mon coeur ! Mamirène, je te tire mon chapeau et m'incline bien bas! Bravo, continue et j'attends la suite ! Je te consacrerais un article prochainement avec d'autres auteurs que j'ai aimés et que tu connais, hein ? La joyeuse bande des auto-édités !!!! Je t'embrasse"

celui d'ABC
"Tous ces commentaires sont bien mérités, le livre se commence et ne se lache plus... Adèle a suivi son chemin et elle a su réellement le faire sien pour en tirer le plus grand bien !"

celui de Cathy

"j'ai lu ton roman "quatre générations pour un pardon". On sent que c'est du vécu. J'aime beaucoup le style malgrès que ce soit une histoire triste.TRès jolie couverture.bisous.cathy youpi"

samedi 25 octobre 2008

Poésie : une main

Une main lointaine
Et si soudaine
Qui de loin me caresse
Ivre de tendresse

Elle effleure mon coeur
Insuffle du bonheur
Doux parfum qu'elle m'octroie
Sans transgresser la loi

Une main sensible
Douce et imprévisible
Don d'innocence
Au parfum immense

Une main lointaine
Qui récolte ma peine
Emporte mes ennuis
M'offre de belles nuits

Une main offerte
Qui mène à la découverte
Sur un chemin fleuri
Où nos cœurs sourient

Sarang

samedi 18 octobre 2008

Roman : Lisabelle







Lisabelle est un récit dont le chat constitue la toile de fond sur laquelle se tisse l'intrigue. Un petit félin qui veille avec amour sur son humaine de compagnie . Lisabelle, qui vit dans un monde peuplé de livres et de chats, a un bon ange gardien : son chat !

Ouvrage publié aux éditions Bénévent.



4ème de Couverture
:

"Lisabelle est la combinaison de deux prénoms. Un mélange exquis. Avant ma naissance mes parents n'étaient pas tout à fait du même avis:
- Ce sera Lise, disait Papa tout en dégustant un nougat dont il raffolait.
- Ce sera Isabelle, ripostait Maman qui détestait les nougats.
- Lisabelle, répondis-je de l'intérieur.

Lisabelle était fin prête pour s'intégrer à un monde peuplé de livres et de chats.Rédactrice de la rubrique Le Chef-d’Œuvre des Félins dans une revue animalière, elle reçoit sur son ordinateur d'étranges messages qui ressemblent à des menaces. Elle ne sait pas encore en ce mois de décembre2006, à presque cinquante ans, qu'un homme plein de rancœur sous l'emprise d'un amour dévastateur peut ouvrir la porte qui le conduit au crime... Heureusement pour Lisabelle, Magalie, son amie virtuelle, et surtout, Caramel, son beau chat roux, veillent au grain."


Béatrice Riot : "Née près de Paris en 1958 et berrichonne du côté paternel, j'ai le même âge, la même passion pour les livres et les chats que mon héroïne Lisabelle. Petite fille je prononçai le mot "chat" bien avant papa et maman. Le cliché de l'amoureux des chats à la fois sensitif et silencieux me sied à merveille. J'ai assurément le profil du maître non intrusif et davantage porté vers l'observation que vers l'action. Je conçois difficilement ma vie sans chat. Cet indépendant hypersensible sait distiller les marques d'affection ni trop près, ni trop loin, juste ce qu'il me faut.

En juillet 2003, tout semble chavirer lorsque le docteur m'annonce de but en blanc que j'ai un cancer du sein. J'ai ressenti à ce moment-là un choc très violent. J'avais l'impression que le ciel me tombait sur la tête et que je basculais dans le vide. Pourtant j'étais prête à éradiquer la dernière cellule cancéreuse et accepter courageusement les traitements longs et douloureux.

Il a fallu que je fasse aussi avec le bouleversement émotionnel, un divorce après 25 ans de vie commune. La souffrance liée à la maladie et à la rupture est inévitable mais elle m'a rendue plus forte. Elle n'est pas étrangère à mon désir de concrétiser le rêve d'écrire. Et Lisabelle, sans être moi, est celle que j'aurais voulu être.

Congratulée par mes deux enfants Julien et Sophie, 25 et 22 ans, dans cette belle aventure qui est de publier mon premier roman, je vis l'instant présent à Noé près de Toulouse. De surcroît, ma fille a hérité de ma passion pour les livres et prépare un master dans l'édition...

Remariée à mon amour de jeunesse depuis avril 2007, je goûte aux plaisirs simples de la vie: les roses de mon jardin, l'odeur de la terre mouillée et par-dessus tout le ronron de ma chatte Délice lovée sur mes genoux...

Petite fille, j’avais deux passions : les chats et puis la lecture. Il n’y a rien de contradictoire entre ces deux passions. Bien au contraire…Je me sers de l’une pour nourrir l’autre. Je ne peux me passer du plaisir de flâner dans une librairie, de feuilleter un livre. Ma passion remonte à l’enfance. Le soir, mes parents devaient me demander d’éteindre la lumière. C’est ainsi que je plongeais la tête sous les draps et les couvertures et que je m’éclairais à la lampe de poche. Aujourd’hui, dieu merci, mon emploi du temps me permet de lire au moins deux livres par semaine, voire trois !

La beauté du chat n’est pas simplement une légende. Le chat libre et insaisissable, me fascine et m’attire plus que tout animal. Il est discret, élégant, silencieux et raffiné. Ses yeux perçants, son regard envoûtant m’intriguent. Somptueux petit félin, sorti du cerveau du lion, je t’adore !"



dimanche 12 octobre 2008

Les arbres

Vous mes arbres tant aimés!
Parlez-moi de vos amours
Ne partez pas sans me laisser
Vos secrets de toujours...

Vos feuilles tapissent la terre
De ses reflets vermeils
Elles nous invitent à l`aurore
De couleurs sans pareils

Vous mes arbres consolateurs!
Que de promesses éternelles
Sont jetées telles actrices
À vos soupirs maternels...

Vos branches fouettent le vent
De leurs bras majestueux
Vas-t-en! disent-elles le temps
D`aspirer aux cieux.

Vous mes arbres déchirés!
Ne pleurez pas ce chagrin
Qui vous laisse dénudés
Regardez votre beauté sur le chemin...

Vos ombres sont mes sombres
D`un repos de souffrance
Déposé au pied de l`arbre
Dans l`espoir de la naissance

Vous mes arbres d`automne!
Perdez-vous pour vous retrouvez
Graciez-nous de votre aumône
Parlez-nous de pitié!

Par Manuela

samedi 11 octobre 2008

Lui


Ses roses rouges, ses mots dits en exercices
La voix grave qui se délie à mon oreille
Bonheur de ses pas en un divin supplice
Me tendre vers lui en monts et merveilles

Fragilité subtilité du temps qui m'enclave
Aux cieux m'emporte me soulève me traîne
Douceur de son regard qui soudain me lave
De l'ennui et brusquement me déchaîne

Etre sa muse sa déesse son incroyable rêve
L'icône de ses nuits son inévitable égérie
Il ne m'entend pas et j'en meurs crève
Me blottir à l'abri à son cœur gris de lui

Il est ce songe qui sans cesse me submerge
Mes lèvres murmurées en délivrance à lui
Me tapie et fébrilement obstinément l'observe
Conjuguer son ombre sa silhouette à ma nuit

Sait-il seulement quelle est ma souffrance
Lorsqu'il rentre beaucoup trop tard
Que sous les draps je ne suis que béance
Le lit froid chargé de tous les désespoirs

Je me fais absente fermée sourde parfois
En écho à tous ses instants de silence
Redoutant bien souvent qu'il ne soit
Ma sempiternelle et redoutée défaillance

Alors d'amour je me brise me dévaste pour lui
Aux désespérances aux cassures inévitables
Sentiments inavoués inouïs et inassouvis
A sa lame m'aiguise à lui par trop semblable

Il est l'unique objet de mon extrême désir
Que mon âme aille enfin au diable
A chacun de ses pas de ses mots ses soupirs
Je m'égare divague sombre me damne

Qu'il m'entende me discerne encore chaque jour
Toutes mes nuits si pâles si fortes dédiées à lui
Chaque parole chaque geste devenus trop lourds
Me rétractent me dévisagent sans cesse me défient

Mais je l'aime voilà c'est aussi simple je l'aime
Lui par moi en moi moi pour lui en moi aussi
Je m'en vais fragile ténue en un trait blême
M'abreuver et raviver ma flamme juste pour lui

Il est toute ma vie me bouleverse me justifie
Ces mots simplement pour lui lui lui lui lui

Par Katherine


samedi 4 octobre 2008

Recueil de poésie : Fleurs du Soleil








« L’éclosion d’une fleur du soleil qui t’apporte l’amour de la vie, où le lys du paradis se pose sur ta prose dans le parfum d’une rose. »

Ce recueil pose un regard sensible et à fleur de peau sur les sentiments profonds de l’âme, la passion, l’espoir, la solitude, mais aussi sur la réflexion, le destin et le chemin de l’amour éternel.

Philippe Ropraz s’intéresse à la musique et à la poésie depuis l’âge de quinze ans. Il a vécu une enfance de rêve aux portes de la nature. Un étang surnommé « La Gravière », endroit magique où les rochers flottent sur l’eau, lui apporte de nouvelles sources d’inspiration.

Photo de couverture © Vanessa Ropraz

Ce premier recueil « Fleurs du soleil » est dédié principalement aux Femmes, à leur sensibilité face à l’amour, mais surtout en hommage à sa Muse. Ce recueil contient aussi des poèmes sur le regard, l’écoute, les sentiments de l’âme, sur l’être humain et la nature. Ses écrits sont essentiellement des moments vécus et émotions de l’instant.

En avril 2007, Philippe Ropraz crée avec Manuela Barros, une de ses amies résidant au Portugal, un site internet intitulé « Poésies d’une Vérité ». Lieu d’échanges poétiques et de dialogues, ouvert à tous les internautes qui souhaitent s’évader, le temps d’un instant, dans un monde plus serein et plus romantique.

Par Philippe Ropraz aux éditions Elzévir

vendredi 3 octobre 2008

Poésie : Passeur de rêve



Un soleil luit
Au-delà de la nuit
Des étincelles d'argent
Dans le grand firmament

Des instants si précieux
Nous approchent des cieux
Une pluie de diamants
Caresse le temps

Toi le passeur de rêves
Dans un voyage sans trêve
Tu chevauches la lumière
Dans nos corps éphémères

Les reflets d'or du torrent
S'écoulent dans le vent
Aux éclats de mille feux
Pour parfumer nos yeux

Une si pure mélodie
Nous apporte l'harmonie
De l'écho des sphères
Au fond de l'univers

Toi le passeur de rêves
Jusqu'au bout de tes lèvres
Brille l'arc-en-ciel
Aux couleurs éternelles

Un sourire d'enfance
Où tout vibre et tout danse
Nous dévoile les mystères
Au-delà des frontières

Un secret si intense
De toutes les espérances
Où nos coeurs sentent vibrer
Les cordes de la sérénité

Toi le passeur de rêves
Quand nos esprits s'élèvent
Aux portes de l'infini
Pour éclairer nos nuits

Par Phil le baladin

dimanche 28 septembre 2008

Roman : La Plume et l'envol





Au cœur du XVIIe siècle, un jeune poète se heurte à un destin qu'il ne reconnaît pas comme le sien. De ce parcours chaotique, il devra braver épreuves, fourberies et faire face à la désolation. Pourtant, il sera également frappé par l'Amour en rencontrant la Muse dont il n'osait rêver...

Par Sophia Balestri, au Editions Le Manuscrit



Synopsis


Printemps 1667, dans le Sud Ouest de la France.

Descendant d'une longue lignée de militaires, Almonis ne vit cependant que pour la poésie et s'évade continuellement vers son univers idyllique. La mort tragique de son frère cadet l'entraînera, bien malgré lui, à s'engager vers ce qu'il abhorre : une carrière de soldat. Déchiré, il quittera son village natal pour un sombre chemin vers l'inconnu.

Contre toute attente, sa route croisera celles de personnages hauts en couleurs, et ce qui ne devait être qu'une halte pour son enrôlement se révèlera une résurrection ; l'amour, qu'il a toujours sublimé s'incarnera sous les traits de Lisore, noble orpheline sous la tutelle de son frère, se refusant aux contraintes de son rang et partageant ses idéaux. La jeune femme au tempérament enflammé l'initiera aux vertiges de la passion et éveillera en lui une force originelle jusque là ignorée. Dès lors, ils lutteront âprement pour leur liberté naissante.

Cette foi absolue suffira-t-elle à les préserver de leurs sorts ?


Extrait


Je travaillais dans la ville où j’avais vu le jour ; seule la classe bourgeoise y avait le privilège d’un enseignement accompli. Alors que tous les jeunes garçons d’origine modeste devaient se contenter de trois ou quatre années de petite école - d’où l’on ressortait en sachant à peine lire et écrire - j’avais eu la chance de recevoir l’enseignement secondaire d’un ancien maître, en échange de services rendus. Le vieil homme s’était fort réjoui de mon assistance et s’était efforcé, avec bonté, de satisfaire ma soif intarissable de savoir. J’avais très vite pris conscience de la portée de cette faveur, n’étant que le fils aîné d’un couple d’aubergistes. Nous étions quatre frères et sœur : Laken, mon cadet, engagé dans l’armée royale selon la tradition familiale maternelle, Amélie ou, l’incarnation vivante de la douceur, et Oscar le benjamin, notre facétieux jouvenceau.

Degoisvenelles était un site très couru, car il ne se trouvait qu’à vingt lieues de la ville principale du Comté, Montmissac, juste aux abords de la route qui traversait la région. De nombreux voyageurs faisaient halte chez nous, ce qui nous procurait l’aisance nécessaire à une existence tranquille. Cependant, cela ne suffisait pas à nos parents qui, toujours plus exigeants quant à nos revenus requéraient plus de confort. Notre mère s’obstinait à ce que je change de profession car l’écriture ne m’amenait selon elle, qu’à fréquenter les turlupins et dépenser le sou. Elle citait celle de mon frère en digne exemple ; bien que j’admirais mon cadet pour sa bravoure, je ne pouvais m’imaginer un instant dans cette activité quasi-barbare, n’ayant de noble que l’étendard…

Notre génitrice ne le tolérait point, descendante directe d’une longue lignée de militaires. Cette dernière avait coutume de transformer ces simples soldats en héros prestigieux, dans les interminables récits qu’elle nous avait relatés des centaines de fois. Dans les faits, seul son aîné, que nous ne connaissions qu’à travers leur correspondance, s’était illustré lors de batailles victorieuses et avait terminé sa carrière en gradé. Veuve très jeune d’un bas officier qu’elle avait fort admiré, elle avait conservé une certaine nostalgie de ces distinctions. Elle ne s’était jamais consolée de son second mariage avec notre père, bon économe mais vulgaire aubergiste. Nous avions grandi entre les exploits exagérés de ses aïeux et les remontrances à notre géniteur quant à sa terne condition.

Pour ma part, je n’avais que dédain pour l’armée et ses principes de guerre qui me rebutaient ; je n’y voyais que des hommes rustres et balourds, prêts à s’entretuer. Je sus bien plus tard que des âmes courageuses ornaient aussi ces garnisons.

samedi 27 septembre 2008

Poésie : Bergame

Quand j’ai eu 0 ans,
Dans la belle cité de Carcassonne,
Mes cris de nouveau né innocent,
Encore maintenant résonnent.
Pourtant en ce temps là,
La fortune souriait aux audacieux.
Bien aventureux et courageux,
Une femme, un homme, deux
Partis un jour de Bergame,
Pour trouver … Pour trouver quoi ?
Oh ! Mon dieu ! Je ne sais pas.
Je suis un enfant, j’ai peur du noir,
Je suis né le premier de trois,
Je suis seulement né là,
Prés des majestueux remparts
Tout prés d’ici, sans le vouloir.

Quand j’ai eu 10 ans,
J’ai quitté le printemps,
Celui qui règne sans partage
Sur les terroirs riches de Bergame,
J’ai trouvé un soleil rouge, cuisant,
Des terres brûlées et arides,
Des hommes tristes, aigris,
Et des puissants d’alors, pétris de colère,
D’entendre mon accent austère
Mon nom qui chante les i de mon pays
Mon prénom que je ne sais pas dire,
Entonnoir …
J’entends encore leur rire,
Je vois encore dans ma mémoire,
Les regards vils et moqueurs,
Qui cachent cette indécente peur.
Cette peur irraisonnée, curieuse
De celui qui vient d’ailleurs …
Et qui parle avec les mains,
L’étranger italien.
Hélas ! En ce temps là,
Trop aventureux, trop courageux,
Une femme, un homme, deux,
Repartis un jour de Bergame,
Pour trouver … Pour trouver quoi ?
Je ne sais toujours pas.
Je suis né prés des remparts
Je suis né le premier de trois
Tout près d’ici, sans le vouloir.

Quand j’ai eu 20 ans,
J’ai pris ma revanche.
Montrer à tous ces imbéciles,
Qu’un nom qui chante en i,
Vaut mieux que dix noms en on,
Ceux là même qui cachent la honte,
D’avoir cru en Vichy,
Et d’avoir sans état d’âme,
Trahi les symboles de la patrie.
J’ai pris les armes.
Comme en ce temps là,
Courageux et aventureux,
Une femme, un homme, deux,
Partis sans réfléchir de Bergame,
Pour trouver … Pour trouver quoi ?
Je ne sais encore pas,
Je ne suis pas né pour être soldat,
Je suis né près des remparts
Je suis né le premier de trois
Tout près d’ici, sans le vouloir.

Quand j’ai eu 30 ans,
J’ai fais quelque chose d’incroyable.
J’aurais pu monter à Paris,
Voir ces merveilles que j’imagine
Un vainqueur dans la capitale
Un puissant, un chef de projet,
Peut-être même rencontrer
Des hommes valeureux et célèbres
A qui j’aurais glorifié mes ancêtres …
Oui, j’aurais pu conquérir Paris
Mais je suis resté ici.
Sur ces terres pauvres et arides.
Parce qu’en ce temps là,
Une femme, un homme, deux,
Par trop aventureux et courageux,
Partis sans regret de Bergame,
Pour trouver … pour trouver quoi ?
Je commence à voir,
A comprendre pourquoi je suis né là,
Non loin des remparts.
Pourquoi le premier de trois
Tout prés d’ici, sans le vouloir.

Quand j’ai eu 40 ans,
J’ai dit : ça suffit.
Je ne veux plus perdre sang et eau,
Trimer sans fin pour les autres.
Je sais que je vaux mieux,
Même si mon nom chante les i,
Mon rêve est celui des audacieux.
Pour moi et les miens
Maintenant je veux donner mes mains,
Mon sang bouillant d’italien.
Offrir à mes enfants
Si ce n’est une terre riche et prospère,
Au moins le prix de la vaillance,
Comme leur grand-mère, leur grand-père,
Comme en ce temps là,
Une femme et un homme, deux,
Admirablement courageux et aventureux,
Partis très loin de Bergame,
Pour trouver … Pour trouver quoi ?
Maintenant je crois savoir pourquoi
Je suis né là près des remparts.
Je suis né le premier de trois
Tout prés d’ici, sans le vouloir.

Quand j’ai eu 50 ans,
Montbrun m’a semblé trop petit,
La mer, au-delà du Mont Alaric,
M’a rappelé qu’entreprendre
Etait bien plus illustre,
Et surtout plus gratifiant
Que regarder des gars rustres
Empêtrés dans leurs certitudes
Et leurs malheureuses servitudes.
Même si dans mon sillage,
J’ai entraîné femme et enfants,
Même si prendre le large,
Leur a paru fou et inquiétant,
J’ai fait comme en ce temps-là,
Une femme et un homme, deux
Courageux et aventureux,
Partis sans rien de Bergame,
Pour trouver … Pour trouver quoi ?
Je sais pourquoi,
Je suis né là, près des remparts,
Je suis né le premier de trois,
Tout prés d’ici, sans le vouloir.

Quand j’ai eu 60 ans,
Il n’était pas encore temps,
D’arrêter mes ballades
De prendre le recul suffisant
Pour les laisser partir devant.
Je pose juste un regard,
Mais c’est difficile,
De rester sur le côté,
Tout ça je l’ai bâti,
Oui, pour vous, pour la prospérité,
Mais c’est moi qui l’ai construit
Le rêve d’un petit italien
Qui chantait son nom en i,
La gloire des gens de rien,
Qui, un jour, sont partis
Comme en ce temps là,
Une femme, un homme, deux,
Bien aventureux et courageux,
Loin des terres riches de Bergame,
Pour trouver … Pour trouver quoi ?
Je crois que je sais pourquoi je suis né là,
Près des remparts, le premier de trois,
Tout près d’ici, sans le vouloir.

Aujourd’hui, moi qui vous parle,
J’ai 70 ans,
De mon histoire je suis avare,
Mais je me demande souvent,
En des temps plus cléments
Si cette femme et cet homme, deux,
Trop courageux et aventureux,
N’avaient pas décidé de partir
Des belles contrées de Bergame,
Comment aurait été ma vie ?
Comment aurais-je accompli mon voyage ?
Où serait le gamin qui chantait son nom en i ?
Et bien, sachez-le, il ne serait pas ici.
Et ils n’existeraient pas autant de petits i
Julien, Jérôme, Camille
Pauline, Elodie, Thomas, Alix
Mon rêve, mon avenir.
Oui. En ce temps là,
Une femme et un homme, deux,
Oh ! Combien audacieux !
Se sont éloignés en maître
Un jour, comme ça, de Bergame,
Ils avaient un rêve,
Ce fut sans doute le mien,
Celui d’un petit italien
Qui ne demandait rien à personne
C’est pour lui que je suis né là,
Près des remparts de Carcassonne,
Je suis né le premier de trois,
Tout près d’ici, sans le vouloir.

Publié dans Le Chant du Poète par Corinne Giacometti