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Bienvenue chez Plume (Corinne Giacometti), auteur de romans à suspens, poète à ses heures et photographe amateur.
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samedi 8 novembre 2008

Poésie : Petit homme qui marchait debout


Dans l'infini, grain de poussière
Jeux de hasard de l'univers
Terre de glace et terre de feu
Dans l'encre noire la mer est bleue


Depuis les montagnes de l’Oural
Jusqu’aux forêts équatoriales
Echos d'enfants qui jouent d'un rien
D'un bout de bois qu'attrape un chien


Lorsque des corbeaux de fer
Remontés de l'enfer
Ont allumé une couronne
Sur sa poitrine de petit homme


Petit homme qui
Marchait debout
Petit homme qui
Tenait debout
Tu ne sentiras plus
La chaleur de ta mère
Tu n'envieras plus
La vigueur de ton père


Petit homme qui
Marchait debout
Petit homme qui
Tenait debout
Des oiseaux de haine
Pour un carré de terre
Ont soufflé ta dernière
Bougie d'anniversaire


Peu importe les saisons
Et même le temps des moissons
Partout, le nez dans la poussière
Ou les pieds dans l’eau des rizières


Sous des carrés de ruines
Près des parterres de fleurs
S’étendent des champs de mines
Pour qu’en riant tu meurs


Petit homme qui
Marchait debout
Petit homme qui
Tenait debout
Tu ne sentiras plus
La chaleur de ta mère
Tu n'envieras plus
La vigueur de ton père


Petit homme qui
Marchait debout
Petit homme qui
Tenait debout
Des oiseaux de haine
Pour un carré de terre
Ont soufflé ta dernière
Bougie d'anniversaire


Petit homme qui
Marchait debout
Petit homme qui
Tenait debout
Petit homme qui
Marchait debout


Petit homme qui…
… Tombé debout

Par Kris


samedi 1 novembre 2008

Roman : Quatre génération pour un pardon



Ce livre, écrit par Irène Pauletich, (blog, site d'auteur) met en lumière les problèmes entre les générations…Les secrets de familles…Les non-dits…Le néant affectif ou le mot amour est inconnu du vocabulaire…Ainsi que la négation totale de l'individu dans les années 70… Quelles sont les conséquences qui ont perturbé la santé mentale d'Adèle et ont été désastreuses pour sa vie de femme ?

Elle est diagnostiquée très jeune et un peu trop rapidement, schizophrène. Elle va tenter pendant de longues années de comprendre l’origine de son mal-être. Après avoir inlassablement voulut détruire cette vie qui l’a fait tellement souffrir et l’a marquée au fer rouge. Elle rejette tout naturellement la faute sur Mère et coupe les ponts avec sa famille pour vivre une existence triste, sans amour où elle est maintenant rejetée à son tour par son propre enfant

L'auteur revisite quatre générations afin de comprendre et mettre fin à ce cercle infernal qui empoisonne la vie de son héroïne. Adèle doit absolument mettre à jour et faire exploser cette malédiction pour se libérer et permettre à ses enfants de vivre ? Aura-t-elle la force de le faire ? Lui laissera-t-on le loisir de découvrir la vérité ?

Une saga passionnante qui vous prendra au cœur d’un bout à l’autre du récit

Des Avis éclairés de lecteurs enthousiastes :

De Maximilien Missud qui a conçu la couverture et dont l'excellent livre Mémoires Vives (chez TBE) m'a donné envie d'écrire sur ce sujet et à aller jusqu'au bout.
"Toutes mes félicitations ma chère Irène pour la sortie de ton nouveau livre "Quatre Générations pour un Pardon", que j'ai eu le privilège de lire peu avant sa sortie. Un texte indéniablement touchant et accessible que je recommande chaudement à tous. Adèle ne m'a pas quitté depuis, elle vit à présent quelque part dans mon cœur. Irène, merci d'être allé au bout de ta démarche. Un lecteur comblé qui attends déjà la suite avec impatience !"

De Delphine Dassonville qui a ssuré la correction du manuscrit
"Ecrivain public installée dans le Nord, j'ai corrigé le livre d'Irène avec beaucoup d'émotions.
J'ai voyagé au travers de ces quatre générations avec un sentiment de déjà vu, de vécu même... Tout respire l'authenticité, l'histoire d'une vie, d'une famille comme il y en a malheureusement tant. Son récit est un hymne à l'espoir : l'atavisme, l'éternel recommencement rencontrent un jour une fin, et heureusement ! Adèle l'a rencontrée et s'est enfin épanouie, libérée des fardeaux ancestraux. Une belle leçon d'amour et d'espoir !"

Celui de Zoé
"Voilà, j'ai fait la connaissance d'Adèle, cette histoire m'a beaucoup marquée, je me dis que c'est bien qu'elle aie pu comprendre l'origine de sa souffrance et je me dis que ce serait bien que Fils lise ce livre, voilà, merci pour ce beau moment de lecture et de vie"

Celui de Christian
"Bonjour Irène,
j'ai lu ce livre que je t'ai acheté lors de notre rencontre, j'ai été scotché du début jusqu'à la fin, encore bravo !"

Celui d'Elisabeth
"Et un troisième commentaire, le mien.
J'ai lu le livre d'Irène en deux fois, sur deux matinées. Il m'a été difficile de le lâcher. Je voulais tout lire d'une seule traite. Ce livre est comme une thérapie pour l'héroine, Adèle. Je le vois comme cela. Je pense que maintenant Adèle a complètement brisé les chaines du malheur qui avait été tissées pendant 35 ans, ce qui est bien long. Que de temps perdu mais elle était victime, pas coupable. Elle a su mener à bien l'analyse de ses problèmes, c'est ce qui lui a permis de vivre enfin...
Bonne soirée."

Celui verbal de Josine
"Un livre bouleversant que j'ai lu en un aprés midi, ce qui est rare car je mets d'habitude beaucoup de temps"

Celui de Plume
"Coucou, moi aussi j'ai fini. Deux soirs ... On ne peut le lâcher parce que si on le lâche on perd le fil ... moi ce que j'aime c'est non pas la douloureuse histoire d'Adèle parce qu'elle me donne des frissons dans le dos, mais la façon dont l'auteur s'adresse à son lecteur en permanence, l'invitant à partager les doutes et les questionnements inquiets de l'héroïne, l'obligeant à se poser aussi des questions sur sa manière de faire (je suis maman) et ce qu'elle a pu vivre à un moment donné (je suis fille) ou ce qu'elle n'a pas oublié (j'étais petite fille). Le texte m'a interpelé tout le long et j'aime ça. Style concret, sans fioriture, agréable qui a touché mon coeur ! Mamirène, je te tire mon chapeau et m'incline bien bas! Bravo, continue et j'attends la suite ! Je te consacrerais un article prochainement avec d'autres auteurs que j'ai aimés et que tu connais, hein ? La joyeuse bande des auto-édités !!!! Je t'embrasse"

celui d'ABC
"Tous ces commentaires sont bien mérités, le livre se commence et ne se lache plus... Adèle a suivi son chemin et elle a su réellement le faire sien pour en tirer le plus grand bien !"

celui de Cathy

"j'ai lu ton roman "quatre générations pour un pardon". On sent que c'est du vécu. J'aime beaucoup le style malgrès que ce soit une histoire triste.TRès jolie couverture.bisous.cathy youpi"

samedi 25 octobre 2008

Poésie : une main

Une main lointaine
Et si soudaine
Qui de loin me caresse
Ivre de tendresse

Elle effleure mon coeur
Insuffle du bonheur
Doux parfum qu'elle m'octroie
Sans transgresser la loi

Une main sensible
Douce et imprévisible
Don d'innocence
Au parfum immense

Une main lointaine
Qui récolte ma peine
Emporte mes ennuis
M'offre de belles nuits

Une main offerte
Qui mène à la découverte
Sur un chemin fleuri
Où nos cœurs sourient

Sarang

samedi 18 octobre 2008

Roman : Lisabelle







Lisabelle est un récit dont le chat constitue la toile de fond sur laquelle se tisse l'intrigue. Un petit félin qui veille avec amour sur son humaine de compagnie . Lisabelle, qui vit dans un monde peuplé de livres et de chats, a un bon ange gardien : son chat !

Ouvrage publié aux éditions Bénévent.



4ème de Couverture
:

"Lisabelle est la combinaison de deux prénoms. Un mélange exquis. Avant ma naissance mes parents n'étaient pas tout à fait du même avis:
- Ce sera Lise, disait Papa tout en dégustant un nougat dont il raffolait.
- Ce sera Isabelle, ripostait Maman qui détestait les nougats.
- Lisabelle, répondis-je de l'intérieur.

Lisabelle était fin prête pour s'intégrer à un monde peuplé de livres et de chats.Rédactrice de la rubrique Le Chef-d’Œuvre des Félins dans une revue animalière, elle reçoit sur son ordinateur d'étranges messages qui ressemblent à des menaces. Elle ne sait pas encore en ce mois de décembre2006, à presque cinquante ans, qu'un homme plein de rancœur sous l'emprise d'un amour dévastateur peut ouvrir la porte qui le conduit au crime... Heureusement pour Lisabelle, Magalie, son amie virtuelle, et surtout, Caramel, son beau chat roux, veillent au grain."


Béatrice Riot : "Née près de Paris en 1958 et berrichonne du côté paternel, j'ai le même âge, la même passion pour les livres et les chats que mon héroïne Lisabelle. Petite fille je prononçai le mot "chat" bien avant papa et maman. Le cliché de l'amoureux des chats à la fois sensitif et silencieux me sied à merveille. J'ai assurément le profil du maître non intrusif et davantage porté vers l'observation que vers l'action. Je conçois difficilement ma vie sans chat. Cet indépendant hypersensible sait distiller les marques d'affection ni trop près, ni trop loin, juste ce qu'il me faut.

En juillet 2003, tout semble chavirer lorsque le docteur m'annonce de but en blanc que j'ai un cancer du sein. J'ai ressenti à ce moment-là un choc très violent. J'avais l'impression que le ciel me tombait sur la tête et que je basculais dans le vide. Pourtant j'étais prête à éradiquer la dernière cellule cancéreuse et accepter courageusement les traitements longs et douloureux.

Il a fallu que je fasse aussi avec le bouleversement émotionnel, un divorce après 25 ans de vie commune. La souffrance liée à la maladie et à la rupture est inévitable mais elle m'a rendue plus forte. Elle n'est pas étrangère à mon désir de concrétiser le rêve d'écrire. Et Lisabelle, sans être moi, est celle que j'aurais voulu être.

Congratulée par mes deux enfants Julien et Sophie, 25 et 22 ans, dans cette belle aventure qui est de publier mon premier roman, je vis l'instant présent à Noé près de Toulouse. De surcroît, ma fille a hérité de ma passion pour les livres et prépare un master dans l'édition...

Remariée à mon amour de jeunesse depuis avril 2007, je goûte aux plaisirs simples de la vie: les roses de mon jardin, l'odeur de la terre mouillée et par-dessus tout le ronron de ma chatte Délice lovée sur mes genoux...

Petite fille, j’avais deux passions : les chats et puis la lecture. Il n’y a rien de contradictoire entre ces deux passions. Bien au contraire…Je me sers de l’une pour nourrir l’autre. Je ne peux me passer du plaisir de flâner dans une librairie, de feuilleter un livre. Ma passion remonte à l’enfance. Le soir, mes parents devaient me demander d’éteindre la lumière. C’est ainsi que je plongeais la tête sous les draps et les couvertures et que je m’éclairais à la lampe de poche. Aujourd’hui, dieu merci, mon emploi du temps me permet de lire au moins deux livres par semaine, voire trois !

La beauté du chat n’est pas simplement une légende. Le chat libre et insaisissable, me fascine et m’attire plus que tout animal. Il est discret, élégant, silencieux et raffiné. Ses yeux perçants, son regard envoûtant m’intriguent. Somptueux petit félin, sorti du cerveau du lion, je t’adore !"



dimanche 12 octobre 2008

Les arbres

Vous mes arbres tant aimés!
Parlez-moi de vos amours
Ne partez pas sans me laisser
Vos secrets de toujours...

Vos feuilles tapissent la terre
De ses reflets vermeils
Elles nous invitent à l`aurore
De couleurs sans pareils

Vous mes arbres consolateurs!
Que de promesses éternelles
Sont jetées telles actrices
À vos soupirs maternels...

Vos branches fouettent le vent
De leurs bras majestueux
Vas-t-en! disent-elles le temps
D`aspirer aux cieux.

Vous mes arbres déchirés!
Ne pleurez pas ce chagrin
Qui vous laisse dénudés
Regardez votre beauté sur le chemin...

Vos ombres sont mes sombres
D`un repos de souffrance
Déposé au pied de l`arbre
Dans l`espoir de la naissance

Vous mes arbres d`automne!
Perdez-vous pour vous retrouvez
Graciez-nous de votre aumône
Parlez-nous de pitié!

Par Manuela

samedi 11 octobre 2008

Lui


Ses roses rouges, ses mots dits en exercices
La voix grave qui se délie à mon oreille
Bonheur de ses pas en un divin supplice
Me tendre vers lui en monts et merveilles

Fragilité subtilité du temps qui m'enclave
Aux cieux m'emporte me soulève me traîne
Douceur de son regard qui soudain me lave
De l'ennui et brusquement me déchaîne

Etre sa muse sa déesse son incroyable rêve
L'icône de ses nuits son inévitable égérie
Il ne m'entend pas et j'en meurs crève
Me blottir à l'abri à son cœur gris de lui

Il est ce songe qui sans cesse me submerge
Mes lèvres murmurées en délivrance à lui
Me tapie et fébrilement obstinément l'observe
Conjuguer son ombre sa silhouette à ma nuit

Sait-il seulement quelle est ma souffrance
Lorsqu'il rentre beaucoup trop tard
Que sous les draps je ne suis que béance
Le lit froid chargé de tous les désespoirs

Je me fais absente fermée sourde parfois
En écho à tous ses instants de silence
Redoutant bien souvent qu'il ne soit
Ma sempiternelle et redoutée défaillance

Alors d'amour je me brise me dévaste pour lui
Aux désespérances aux cassures inévitables
Sentiments inavoués inouïs et inassouvis
A sa lame m'aiguise à lui par trop semblable

Il est l'unique objet de mon extrême désir
Que mon âme aille enfin au diable
A chacun de ses pas de ses mots ses soupirs
Je m'égare divague sombre me damne

Qu'il m'entende me discerne encore chaque jour
Toutes mes nuits si pâles si fortes dédiées à lui
Chaque parole chaque geste devenus trop lourds
Me rétractent me dévisagent sans cesse me défient

Mais je l'aime voilà c'est aussi simple je l'aime
Lui par moi en moi moi pour lui en moi aussi
Je m'en vais fragile ténue en un trait blême
M'abreuver et raviver ma flamme juste pour lui

Il est toute ma vie me bouleverse me justifie
Ces mots simplement pour lui lui lui lui lui

Par Katherine